Antonin Rouzier
- Club
- Istanbul Sehir Belediyesi
- Nationality
- France
- Birth Date
- 18/08/1986
- Birth Place
- St Martin d'Hères
- Height
- 200 cm
- Weight
- 102 kg
- Hobbies
- Football Manager 2010
- Favorite Athlete
- Tennis, Swimming
Comme certains de ses coéquipiers, Antonin Rouzier est d’abord passé par la case natation, pratiquée à très bon niveau jusqu’à 14 ans. A l’adolescence, il se tourne vers le volley sur les traces de son père, ancien joueur, à Saint-Egrève, dans la région grenobloise, avant de passer par le Pôle Espoirs de Lyon, le CNVB puis de signer un premier contrat pro à Toulouse. Depuis, Antonin a vu du pays, passé par Beauvais, Asnières, Montpellier, la Belgique, Poitiers, la Pologne, l’Italie et désormais la Turquie (Ankara puis Izmir). Un véritable globe-trotter qui confie pourtant : « Je n’aime pas voyager ! J’ai fait beaucoup de pays, j’ai par exemple adoré le Japon, mais la conclusion, c’est que le plus beau pays, c’est la France. Il y a tellement de diversité de paysages et de gastronomies que je suis content d’être français. »Avec les Bleus aussi, le pointu tricolore a fait le tour de la planète depuis sa première titularisation, à 20 ans, un souvenir mémorable : « Contre la Pologne devant 15000 personnes à Katowice. On perd 3-2, je suis élu MVP de la rencontre, un match de folie ! » Ont suivi une médaille d’argent en Ligue Mondiale en 2006 et à l’Euro 2009, compétition dont il termine meilleur marqueur, et la consécration cette année avec la victoire en Ligue Mondiale, remportée sur une ultime attaque d’Antonin face aux Serbes, et le titre de champion d'Europe, titre de MVP à la clé ! « Mon poste implique beaucoup de responsabilités, le pointu est celui qui termine les points. J’adore car j’aime avoir des responsabilités dans la vie. » Ce que ce féru d’économie, lecteur du Monde et des Echos et décidé après sa carrière à monter un business, loin du volley, fait d’ailleurs dans le groupe, souvent en première ligne pour revendiquer auprès du staff. La preuve que même s’il est d’une autre génération, « Anto » a su trouver sa place dans le collectif bleu : « Au début, c’était un peu compliqué, je ne comprenais pas trop leur système de fonctionnement, mais finalement, je me suis fondu dans le moule, nous sommes devenus une bande de potes, je me fais plaisir. » Un plaisir qu’il compte bien prolonger jusqu’à Rio : « J’ai connu trois générations, deux échecs olympiques, je sens qu’avec cette équipe, on peut viser les étoiles. »